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Instruction sur la protection du travail pour l'opérateur de la chaufferie. Document complet

la protection du travail

la protection du travail / Instructions standard pour la protection du travail

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la prévention des accidents

1. Exigences générales pour la protection du travail

1.1. Les exigences de sécurité du travail énoncées dans la présente instruction standard* s'appliquent aux personnes effectuant le travail d'un opérateur de chaufferie.

* L'administration de l'entreprise, en tenant compte des exigences de la présente instruction standard sur la protection du travail et des caractéristiques de la chaufferie, doit élaborer et approuver de la manière prescrite l'instruction de production pour l'entretien des chaudières pour le personnel de la chaufferie. L'instruction de fabrication doit être affichée à un endroit bien en vue dans la chaufferie et remise au personnel d'exploitation.

1.2. Les personnes âgées de moins de 18 ans, formées selon le programme correspondant, titulaires d'un certificat de la commission de qualification pour le droit d'entretenir la chaudière, qui ont passé un examen médical et ont reçu des instructions en matière de sécurité du travail, peuvent être autorisées à entretenir la chaudière .

1.3. L'instruction sur la sécurité du travail et la formation aux méthodes et méthodes de travail sûres sont obligatoires pour tous les employés et les nouveaux venus au travail, y compris ceux qui suivent une pratique industrielle.

1.4. Lors de l'exécution de travaux, l'opérateur de la chaufferie peut entrer en contact avec des facteurs de production dangereux et nocifs.

  • Un facteur de production dangereux est un facteur dont l'impact sur un travailleur dans certaines conditions peut entraîner une blessure ou une détérioration soudaine de la santé ;
  • Nocif - à une diminution des performances ou à des maladies. Les facteurs de production dangereux et nocifs comprennent : les produits chimiques nocifs, la poussière, le bruit, les vibrations, le microclimat intérieur, le rayonnement thermique, etc.

1.5. L'opérateur de la chaufferie doit être conscient des contacts possibles avec des facteurs de production nocifs et dangereux: lors de travaux dans la chaufferie - produits chimiques nocifs, poussière, bruit, microclimat intérieur, exposition au courant électrique, rayonnement thermique.

1.6. Il existe 3 classes de conditions et de nature de travail :

Grade 1 - conditions optimales.

L'impact négatif sur la santé humaine de facteurs de production dangereux et nocifs est exclu.

Niveau 2 - conditions acceptables.

Le niveau de facteurs de production dangereux et nocifs ne dépasse pas les normes d'hygiène établies. Un léger changement de santé est possible, qui est restauré pendant le repos régulé pendant la journée de travail ou au début du prochain quart de travail.

Grade 3 - conditions de travail dangereuses et nocives.

Le niveau de facteurs de production dangereux et nocifs dépasse les normes d'hygiène, ce qui peut entraîner une diminution persistante de l'efficacité ou des problèmes de santé.

Le contact avec des facteurs de production dangereux et nocifs peut entraîner des blessures ou le développement de diverses maladies professionnelles avec atteinte des systèmes cardiovasculaire, respiratoire, nerveux, hépatique, rénal, etc.

1.7. Lors de l'exécution de travaux conformes au type de facteurs de production dangereux et nocifs, l'opérateur de la chaufferie est tenu d'utiliser des équipements de protection individuelle (combinaisons, chaussures de sécurité et dispositifs de sécurité: lunettes, respirateur, écouteurs, etc.), ainsi que des appareils électriques équipements de protection avec le respect obligatoire des règles d'hygiène personnelle.

1.8. L'opérateur de la chaufferie, qui est de service, pendant le fonctionnement de la chaudière, ne peut se voir confier l'exécution d'autres tâches qui ne sont pas prévues par l'instruction de production. L'opérateur ne doit pas quitter son lieu de travail sans l'autorisation de l'administration de la chaufferie ni participer à l'exécution de travaux qui ne lui sont pas confiés.

1.9. En plus de ces exigences, l'exploitant de la chaufferie doit respecter :

01° les exigences prévues au tarif et les caractéristiques de qualification relatives au niveau de connaissances théoriques et pratiques d'un salarié de la qualification concernée ;

(02) exigences des instructions de production pour l'entretien de la chaudière ;

(03) les règles de fonctionnement technique des équipements, agencements, outillages avec lesquels il travaille ou dont il se sert ;

(04) règlement intérieur du travail.

1.10. L'exploitant de la chaufferie doit immédiatement informer l'administration de tous les dysfonctionnements constatés des équipements et appareils et faire une entrée dans le journal de bord.

1.11. Lors de l'exécution d'opérations auxiliaires manuelles, il est permis de transporter une charge pesant jusqu'à 20 kg, pour les femmes - 10 kg à une distance maximale de 20 mètres. Dans d'autres cas, la cargaison doit être déplacée à l'aide de mécanismes et de dispositifs.

1.12. Les personnes sont autorisées à effectuer des travaux à l'aide d'engins de levage commandés depuis le sol et à suspendre la charge au crochet de ces engins après avoir été instruites et testées sur leurs compétences en matière de conduite d'engins et d'élingage de charges.

1.13. Les personnes non autorisées ne peuvent être admises dans la chaufferie qu'avec l'autorisation de l'administration et accompagnées de son représentant.

1.14. Lors d'un séjour sur le territoire de l'entreprise (atelier de réparation navale), il est interdit:

(01) marcher sur la chaussée et les voies ferrées ;

(02) traverser des voies ferrées à proximité d'un train en marche;

(03) ramper sous les wagons et à travers l'attelage automatique d'un train à l'arrêt ;

(04) pour traverser la zone de travail des grues lors de la production des travaux de fret.

1.15. L'opérateur de la chaufferie doit connaître les Règles pour la fourniture des premiers secours en cas d'accident (Annexe) et être en mesure de les fournir.

1.16. En cas d'accident, il est nécessaire de fournir les premiers soins à la victime, d'appeler un médecin et de signaler l'incident à l'administration de la chaufferie, si possible, en préservant la situation sur les lieux pour enquête.

1.17. Les exigences en matière de protection du travail sont obligatoires pour l'employé. Le non-respect de ces exigences est considéré comme une violation de la discipline du travail.

2. Exigences de protection du travail avant de commencer le travail

2.1. Lorsqu'il effectue des travaux dangereux, inconnus ou rarement exécutés, l'opérateur de la chaufferie doit recevoir une formation ciblée en matière de sécurité de la part du chef de chantier.

2.2. Avant de commencer le travail, il est nécessaire de ranger les vêtements de travail, de préparer un équipement de protection individuelle en bon état, d'inspecter l'équipement, les équipements de levage et les outils. Les chaudières, tous les équipements, outils et dispositifs nécessaires à l'entretien des chaudières doivent être en bon état.

2.3. Les outils à main et les accessoires doivent répondre aux exigences suivantes :

(01) les limes, les râpes, les marteaux et les masses doivent être solidement montés sur des manches en bois, les têtes des marteaux et des masses ne doivent pas avoir durci, la surface de la tête doit être légèrement convexe ;

(02) les burins, les travers, les poinçons ne doivent pas avoir de durcissement et de fissures, leur longueur doit être d'au moins 150 mm ;

(03) les clés doivent avoir des mâchoires non conçues et correspondre à la taille des écrous sans utiliser de joints;

(04) l'étau doit être bien fixé sur l'établi, les mâchoires d'étau des pinces doivent avoir une bonne encoche (non travaillée);

(05) sur le palan et les palans, il devrait y avoir des inscriptions sur la capacité de charge admissible et la date du prochain test;

(06) les tuyaux d'air des outils pneumatiques doivent être intacts, solidement fixés au raccord, reliés les uns aux autres à l'aide de mamelons barbelés et fixés avec des colliers de serrage ;

(07) les meuleuses électriques et pneumatiques doivent avoir des couvercles de sécurité ;

(08) les lampes portatives doivent être fabriquées en usine avec une tension ne dépassant pas 12 V.

2.4. Pour transporter l'outil sur le lieu de travail, une boîte ou un sac spécial doit être utilisé. Le transport d'outils dans les poches n'est pas autorisé.

2.5. L'outil électrique doit avoir un câble flexible complet avec une fiche, l'isolation du fil ne doit pas être endommagée, les bornes de connexion des fils doivent être bien fermées. Lorsque vous travaillez avec un outil électrique avec une tension supérieure à 36 V, il est nécessaire d'utiliser des gants diélectriques, des tapis (galoches). L'outil électrique doit être vérifié pour un court-circuit à la terre.

2.6. La rectifieuse peut être utilisée si la machine est équipée de roues réparables placées dans des capots de protection, des repose-mains, des écrans transparents et des dépoussiéreurs. L'écart entre le cercle et la pièce à main ne doit pas dépasser 3 mm.

2.7. La chaufferie doit être propre et éclairée conformément aux normes sanitaires. Il est interdit d'encombrer la chaufferie ou d'y entreposer des matériaux et objets. Les passages dans la chaufferie et les sorties de celle-ci doivent toujours être libres.

L'huile et les débris renversés doivent être nettoyés. Les personnes travaillant dans la chaufferie sont tenues d'en maintenir la propreté.

2.8. L'opérateur de la chaufferie prenant en charge le quart de travail est tenu de vérifier le fonctionnement des mécanismes, des chaudières, des raccords. Renseignez-vous auprès du chef de quart sur tous les dysfonctionnements dans le travail.

Les défauts constatés doivent être enregistrés dans le journal des équipes.

3. Exigences de protection du travail pendant le travail

3.1. Avant d'allumer la chaudière, il est nécessaire de vérifier: l'état de fonctionnement du four, les conduits de gaz, les dispositifs d'arrêt et de contrôle, les équipements de combustion du combustible, l'instrumentation, les raccords, le remplissage de la chaudière avec de l'eau.

3.2. Immédiatement avant l'allumage de la chaudière, la ventilation de la fournaise et des conduites de gaz doit être effectuée pendant 10 à 15 minutes.

3.3. Lors de la préparation de l'allumage d'une chaudière fonctionnant au combustible gazeux, il est nécessaire de vérifier la conformité de la pression de gaz avec le manomètre, l'état de fonctionnement du gazoduc, des vannes, des vannes, de souffler le gazoduc à travers la bougie de purge.

L'allumage des fours des chaudières équipées d'automatisation doit être effectué conformément aux instructions de production.

3.4. Lors de l'allumage des brûleurs, il ne faut pas se tenir devant les trappes d'allumage ; le travailleur doit être muni d'équipements de protection individuelle (lunettes, etc.).

3.5. Le chalumeau d'allumage ne doit être retiré du four que lorsque la combustion devient stable. Si le mazout ne s'enflamme pas, il est nécessaire d'arrêter immédiatement son alimentation à la buse, de retirer le chalumeau du four et de ventiler le four, les conduits de gaz et les conduits d'air pendant 10 à 15 minutes, de déterminer la cause du combustible non l'enflammer et l'éliminer. Ce n'est qu'alors que vous pourrez recommencer à allumer la buse.

3.6. Si la flamme s'éteint avant l'allumage du brûleur de la chaudière à combustible gazeux, arrêtez immédiatement l'alimentation en gaz du brûleur, ventilez le four et les conduits de gaz pendant 10 à 15 minutes. Ce n'est qu'alors que vous pourrez commencer à rallumer le brûleur.

3.7. Serrage des boulons des regards, trappes lors de l'allumage de la chaudière à une pression dans la chaudière ne dépassant pas 3 atm. doit être effectué avec soin, uniquement avec une clé de travail, sans l'utilisation de leviers d'extension, en présence du responsable de la chaufferie.

3.8. Lors de l'allumage, il est nécessaire de contrôler le mouvement des éléments de la chaudière lors de la dilatation thermique en fonction des indicateurs de mouvement (repères).

3.9. Avant de mettre la chaudière en marche, il faut effectuer les opérations suivantes :

(01) vérifier le bon fonctionnement des soupapes de sécurité, des indicateurs d'eau, des manomètres et des dispositifs d'alimentation;

(02) vérifier les relevés de niveau d'eau à l'aide d'indicateurs à action directe ;

(03) vérification et mise en marche des automatismes de sécurité, des dispositifs de signalisation et des équipements de contrôle automatique des chaudières ;

(04) purge chaudière.

3.10. Pendant le service, l'opérateur de la chaufferie doit surveiller la santé de la chaudière et de tous les équipements de la chaufferie, observer strictement le mode de fonctionnement établi de la chaudière, vérifier le bon fonctionnement du manomètre, des dispositifs indicateurs d'eau, des soupapes de sécurité , pompes d'alimentation (injecteurs).

3.11. Les soupapes de sécurité doivent être ajustées à la pression autorisée dans les chaudières, scellées et vérifiées au moins 2 fois par quart de travail en affaiblissant la commande manuelle.

3.12. Les manomètres doivent être vérifiés annuellement et avoir une ligne rouge sur le cadran indiquant la pression limite ; quotidiennement, il est nécessaire de vérifier l'état de fonctionnement des manomètres et des vannes d'essai.

3.13. Le nettoyage des robinets bouchés des verres indicateurs d'eau, des robinets d'essai et à trois voies, des manomètres doit être fait avec un fil plié, à l'écart du robinet.

3.14. Lors de la purge des verres indiquant l'eau, en particulier lors du réchauffement des verres froids, la séquence établie d'ouverture des robinets doit être respectée afin d'éviter les bris de verre.

3.15. L'exploitant de la chaufferie est tenu de surveiller les jauges d'eau et d'empêcher que le niveau d'eau ne tombe en dessous de la limite établie.

3.16. Afin d'éviter les chocs hydrauliques et la rupture de la canalisation, les vannes d'isolement doivent être ouvertes lentement, avec un retard, et ce n'est qu'après un chauffage suffisant de la canalisation que les vannes peuvent être ouvertes complètement. S'il y a des vannes de vidange sur les conduites de vapeur, elles doivent d'abord être ouvertes.

3.17. Si, lorsque la chaudière fonctionne au gaz, tous les brûleurs ou certains d'entre eux s'éteignent, vous devez immédiatement arrêter l'alimentation en gaz des brûleurs en fermant les robinets d'arrêt devant les brûleurs, ventiler le four, les conduites de gaz et conduits d'air, recherchez et éliminez la cause de la violation du régime de combustion normal.

3.18. Dans le cas où toutes les buses s'éteignent pendant le fonctionnement de la chaudière au combustible liquide, il est nécessaire d'arrêter immédiatement l'alimentation en combustible (ainsi que la vapeur lors de la pulvérisation de vapeur), de supprimer le souffle et le tirage et d'éliminer la cause du arrêt de la combustion.

3.19. Tous les appareils et dispositifs de commande automatique et de sécurité de la chaudière doivent être maintenus en bon état et régulièrement contrôlés.

3.20. La purge périodique de la chaudière est effectuée en présence du responsable du quart de travail. La purge de la chaudière ne peut être démarrée que si les raccords de purge sont en bon état et les chaudières en cours de réparation ou de nettoyage doivent être déconnectées des lignes de purge. Le niveau d'eau dans la chaudière doit être légèrement supérieur à la normale avant la purge. L'ouverture de la vanne de purge doit se faire avec précaution et progressivement. Pendant la purge de la chaudière, il est nécessaire de surveiller le niveau d'eau dans la chaudière. Si des coups de bélier, des vibrations de la conduite ou d'autres écarts par rapport à la norme se produisent dans les conduites de purge, la purge doit être immédiatement arrêtée. A la fin de la purge, vérifier que les dispositifs d'arrêt sur la ligne de purge sont bien fermés et ne laissent pas passer d'eau.

3.21. Le personnel d'exploitation doit être averti de la purge de la chaudière. Afin d'éviter les brûlures, le travailleur soufflant la chaudière doit se tenir à l'écart des portes. Le soufflage doit être immédiatement arrêté si, au cours de sa mise en œuvre, des gaz sont expulsés par des trappes, ainsi que si des dysfonctionnements de la chaudière ou du dispositif de soufflage sont détectés.

3.22. Avant d'effectuer toute intervention à l'intérieur de la chaudière reliée à d'autres chaudières en fonctionnement par des canalisations communes (vapeur, alimentation, vidange, vidange, etc.), ainsi qu'avant l'inspection ou la réparation d'éléments sous pression, la chaudière doit être séparée de toutes les canalisations bouchons.

3.23. L'ouverture des trappes et des trappes, ainsi que la réparation des éléments de la chaudière, ne sont autorisées qu'en cas d'absence totale de pression. Avant d'ouvrir les trappes et les trappes situées dans l'espace d'eau, l'eau des éléments des chaudières et des économiseurs doit être évacuée.

3.24. Avant de commencer les travaux, le four et les conduits de gaz doivent être bien ventilés, éclairés et protégés de manière fiable contre la pénétration éventuelle de gaz et de poussière provenant des conduits de gaz des chaudières en fonctionnement. La propreté de l'air dans la fournaise ou les conduites de gaz doit être confirmée par analyse.

3.25. Sur les vannes, les robinets-vannes et les registres lors de la déconnexion de sections de canalisations et de conduites de gaz, ainsi que sur les dispositifs de démarrage des extracteurs de fumée, des soufflantes et des distributeurs de carburant, des panneaux doivent être suspendus : "NE DÉMARREZ PAS ! LES GENS TRAVAILLENT". Dans le même temps, les fusibles doivent être retirés des dispositifs de démarrage des extracteurs de fumée, des ventilateurs de tirage et des distributeurs de carburant. L'installation et le retrait des bouchons sont effectués conformément à la tolérance de commande.

3.26. Tous les travaux à l'intérieur de la chaudière et des conduites de gaz doivent être effectués par au moins deux ouvriers, dont l'un doit être à proximité du trou d'homme et maintenir le contact avec les ouvriers dans la chaudière.

Il est permis d'effectuer des travaux à l'intérieur des fours et des conduits de la chaudière uniquement à une température ne dépassant pas 50 ° C avec l'autorisation écrite (accompagnée de l'admission) du responsable de la chaufferie. Le séjour d'un employé à l'intérieur de la chaudière ou du conduit à cette température ne doit pas dépasser 20 minutes.

3.27. Lors de travaux dans la chaudière, sur ses plates-formes et dans les conduits de gaz pour l'éclairage électrique, une tension ne dépassant pas 12 V doit être utilisée.

3.28. Avant de fermer les trappes et les trous d'homme, il est nécessaire de vérifier s'il y a des personnes ou des corps étrangers à l'intérieur de la chaudière, ainsi que l'état de fonctionnement des appareils installés à l'intérieur de la chaudière.

3.29. L'arrêt de la chaudière dans tous les cas, à l'exception d'un arrêt d'urgence, ne doit être effectué que sur ordre écrit de l'administration.

3.30hXNUMX. Il est interdit à l'exploitant de la chaudière :

(01) laisser les chaudières sans surveillance jusqu'à l'arrêt complet de la combustion dans le four, l'élimination des résidus de combustible et la réduction de la pression à zéro ;

(02) mise en service des chaudières présentant des défauts : robinetteries, départs, automatismes de sécurité, systèmes de protection d'urgence et d'alarme ;

(03) enflammer les gaz éteints dans le four sans aération préalable du four et des carneaux ;

(04) allumer une torchère à partir d'un brûleur adjacent ;

(05) augmenter la pression de la vapeur dans la chaudière au-dessus de celle autorisée par l'inspection du Gosgortekhnadzor ;

(06) bloquer les soupapes de sécurité ou exercer une pression supplémentaire sur celles-ci ;

(07) purger si la vanne de purge est défectueuse, ouvrir et fermer la vanne à coups de marteau ou d'autres objets ;

(08) pendant le fonctionnement de la chaudière, calfatage des joints de rivets, soudure des éléments de la chaudière, etc. ;

(09) lubrifier les roulements et serrer les joints pendant que les pompes fonctionnent ;

(10) utiliser des boîtes et autres installations et dispositifs temporaires au lieu d'échelles et de plates-formes ;

(11) allongez les clés (mettez des tuyaux dessus, etc.), et frappez également la clé pour éviter de casser les boulons et de casser les filets.

4. Exigences en matière de protection du travail dans les situations d'urgence

4.1. L'opérateur de la chaufferie n'est pas autorisé à prendre et à prendre ses fonctions pendant l'élimination des accidents dans la chaufferie.

4.2. Si des signes de contamination par les gaz de la chaufferie sont constatés, il est interdit d'allumer et d'éteindre l'éclairage électrique, les équipements électriques, les chaudières à bois d'allumage, ainsi que l'utilisation d'un feu ouvert.

4.3. L'opérateur de la chaufferie doit prendre des mesures immédiates pour éliminer les dysfonctionnements qui menacent le fonctionnement sûr et sans problème de l'équipement. S'il est impossible d'éliminer les dysfonctionnements par vous-même, il est nécessaire d'en informer l'administration de la chaufferie.

4.4. En cas d'urgence, l'exploitant de la chaufferie est tenu d'arrêter immédiatement la chaudière et de signaler l'incident au chef de la chaufferie ou à la personne qui le remplace, si :

(01) plus de 50% des soupapes de sécurité ou leurs dispositifs de sécurité de remplacement ont cessé de fonctionner ;

(02) la pression a augmenté de plus de 10 % au-dessus de celle autorisée et continue de croître, malgré la coupure de l'alimentation en combustible, la réduction du tirage et du souffle, l'augmentation de l'alimentation en eau de la chaudière ;

(03) il y a eu une fuite d'eau de la chaudière (sous le bord inférieur du verre indicateur d'eau), il est interdit de remplir la chaudière avec de l'eau ;

(04) le niveau d'eau baisse rapidement, malgré l'augmentation de l'alimentation en eau de la chaudière ;

(05) le niveau d'eau est monté au-dessus du bord supérieur du verre indicateur d'eau et la purge de la chaudière ne parvient pas à l'abaisser ;

(06) tous les dispositifs d'alimentation sont supprimés ;

(07) tous les instruments indicateurs d'eau ont cessé de fonctionner ;

(08) dans les principaux éléments de la chaudière (fût, collecteur, chambre, tube de flamme, foyer, enveloppe du four, plaque tubulaire, séparateur extérieur, conduite de vapeur, etc.) fissures, renflements, manques de soudures, ruptures en deux ou plus un certain nombre de connexions ;

(09) une contamination gazeuse de la chaufferie avec des chaudières fonctionnant au combustible gazeux a été détectée, l'alimentation en gaz a été interrompue, une explosion du mélange gaz-air s'est produite dans le foyer de la chaudière ou les conduits de gaz ;

(10) l'alimentation électrique a été interrompue avec tirage artificiel, et les éléments de la chaudière et son revêtement ont été endommagés;

(11) un incendie s'est déclaré dans la chaufferie, des particules de suie ou de combustible ont pris feu dans les conduits de gaz.

4.5. En cas de fuite dans les joints de rivet ou dans les lieux de roulement des tuyaux, de fistules dans les tuyaux de chauffage de la chaudière, ainsi qu'en cas d'autres dommages et dysfonctionnements de la chaudière, des raccords, des manomètres, des dispositifs de sécurité et des équipements auxiliaires qui ne nécessitent pas l'arrêt immédiat de la chaudière, l'exploitant de la chaufferie est tenu de le signaler immédiatement.

4.6. Lorsque la chaudière s'arrête en raison d'un feu de suie ou d'un transfert de combustible dans l'économiseur, le surchauffeur ou les conduites de gaz, arrêtez immédiatement l'alimentation en combustible et en air de la fournaise, coupez le tirage en arrêtant les extracteurs de fumée et les ventilateurs, et coupez complètement l'air et amortisseurs à gaz. Si possible, remplissez le conduit de fumée avec de la vapeur et, après l'arrêt de la combustion, ventilez le four.

4.7. Si un incendie se déclare dans la chaufferie, il est nécessaire d'appeler les pompiers et de prendre des mesures pour l'éteindre. En cas d'incendie dans une chaufferie avec des chaudières fonctionnant aux combustibles gazeux, couper immédiatement la conduite de gaz de la chaufferie à l'aide d'une vanne installée à l'extérieur de la chaufferie.

4.8. En cas d'inflammation de substances combustibles, il est nécessaire d'utiliser un extincteur, du sable, de la terre ou de couvrir le feu avec une bâche ou du feutre. Il est interdit de verser de l'eau sur le combustible en combustion et les équipements électriques non débranchés.

4.9. Si vous constatez les moindres signes d'empoisonnement ou d'irritation de la peau, des muqueuses des yeux, des voies respiratoires supérieures, vous devez en informer le responsable et consulter un médecin (poste de secours).

4.10. La chaufferie doit disposer d'une horloge, d'un téléphone ou d'une alarme sonore pour appeler les représentants de l'administration en cas d'urgence.

5. Exigences de protection du travail à la fin du travail

5.1. À la fin du travail (quart), l'opérateur de la chaufferie doit :

01° ranger le lieu de travail, transporter les outils, l'inventaire, les autres matériaux et les équipements de protection individuelle aux endroits qui leur sont prévus ;

(02) mettre les salopettes et les chaussures de sécurité dans un placard personnel pour les salopettes, en cas de contamination, remettre à la buanderie (remplacer);

(03) se laver les mains et le visage à l'eau et au savon ou prendre une douche.

Candidature (obligatoire). Règles pour la fourniture des premiers soins aux victimes

1. Dispositions générales

1.1. Les premiers secours sont les mesures les plus simples nécessaires pour préserver la santé et sauver la vie d'une personne victime d'une maladie ou d'une blessure soudaine.

Le sauvetage de la victime dépend dans la plupart des cas de la rapidité et de l'exactitude des premiers secours.

1.2. L'essence des premiers secours est d'arrêter l'impact des facteurs traumatisants, de prendre les mesures médicales les plus simples et d'assurer le transport rapide de la victime vers un établissement médical.

1.3. Pour le réglage correct des travaux de premiers secours, les conditions suivantes doivent être remplies :

(01) à chaque quart de travail, des personnes spéciales devraient être désignées responsables de l'état et du réapprovisionnement systématique des fournitures et dispositifs de premiers soins stockés dans les trousses de premiers soins ;

(02) à chaque quart de travail, des personnes capables de prodiguer les premiers secours doivent être identifiées et formées ;

(03) les soins prodigués par un non-spécialiste ne doivent être dispensés que devant un médecin, et non à la place d'un médecin, et doivent comprendre les éléments suivants : contrôle temporaire d'un saignement, pansement d'une plaie (brûlure), immobilisation (fixation inamovible) pour les blessures graves, les mesures de réanimation (respiration artificielle, massage à cœur fermé), la délivrance d'analgésiques et d'autres médicaments pour les maladies bien connues, le transfert et le transport des victimes ;

(04) la trousse de premiers soins doit contenir tout le matériel médical nécessaire (selon le manuel d'emballage) pour les premiers soins.

1.4. Signes de vie et de mort d'une personne.

1.4.1. Signes de vie:

(01) battement de coeur ; la personne qui assiste détermine avec sa main ou en mettant son oreille (à l'oreille) sous le mamelon gauche de la poitrine de la victime ;

(02) le pouls est déterminé à l'intérieur de l'avant-bras, sur le cou;

(03) la présence de respiration est constatée par les mouvements de la poitrine, en humidifiant le miroir fixé au nez de la victime, ou par le mouvement du coton amené aux orifices nasaux ;

(04) réaction pupillaire à la lumière. Lorsqu'un faisceau de lumière est dirigé, un net rétrécissement de la pupille se produit.

Les signes de vie sont la preuve irréfutable qu'une aide immédiate peut encore sauver une personne.

1.4.2. Signes de mort.

(01) La mort humaine comporte deux phases : clinique et biologique.

La mort clinique dure 5 à 7 minutes. Une personne ne respire pas, il n'y a pas de battement de coeur, mais il n'y a toujours pas de changements irréversibles dans les tissus du corps. Pendant cette période, le corps peut encore être réanimé.

Après 8 à 10 minutes, la mort biologique se produit. Dans cette phase, il n'est plus possible de sauver la vie de la victime (en raison de modifications irréversibles des organes vitaux : cerveau, cœur, poumons).

(02) Distinguer les signes douteux de décès des signes cadavériques évidents.

Signes de mort douteux : la victime ne respire pas ; le rythme cardiaque n'est pas déterminé; il n'y a pas de réaction à une piqûre d'aiguille d'une zone cutanée; la réaction des pupilles à une forte lumière est négative (la pupille ne se rétrécit pas).

Signes cadavériques explicites : opacification de la cornée et son assèchement ; en serrant l'œil des côtés avec les doigts, la pupille se rétrécit et ressemble à un œil de chat; rigor mortis (commence par la tête 1 à 4 heures après la mort) ; refroidissement corporel; taches cadavériques (résultant de l'afflux de sang dans les parties inférieures du corps).

2. Méthodes de réanimation (réanimation) des victimes de décès cliniques

2.1. Pratiquer la respiration artificielle par bouche à bouche ou bouche à nez.

2.1.1. La respiration artificielle doit être pratiquée si la victime ne respire pas ou respire difficilement (rarement, convulsivement) ou si la respiration s'aggrave progressivement quelles qu'en soient les causes (choc électrique, intoxication, noyade, etc.).

2.1.2. Vous ne devez pas continuer à pratiquer la respiration artificielle après l'apparition de l'indépendance.

2.1.3. Au début de la respiration artificielle, le soignant doit :

(01) si possible, allonger la victime sur le dos ;

(02) libérer la victime des vêtements limitant la respiration (retirer l'écharpe, détacher le col, la ceinture du pantalon, etc.) ;

(03) libérer la bouche de la victime des corps étrangers ;

(04) avec la bouche bien fermée, ouvrez-la, poussez la mâchoire inférieure vers l'avant, en faisant cela de sorte que les dents inférieures soient devant les dents supérieures (comme indiqué sur la figure - non illustré).

S'il n'est pas possible d'ouvrir la bouche de cette manière, insérez soigneusement une planche, une plaque de métal ou un manche de cuillère, etc. entre les molaires arrière (au coin de la bouche). et desserrez vos dents;

(05) se tenir sur le côté de la tête de la victime, mettre une main sous le cou et, avec la paume de l'autre main, appuyer sur le front, en inclinant la tête en arrière le plus possible ;

(06) se pencher vers le visage de la victime, respirer profondément avec la bouche ouverte, couvrir complètement la bouche ouverte de la victime avec ses lèvres et expirer vigoureusement (en même temps en couvrant le nez de la victime avec sa joue ou ses doigts). L'air peut être soufflé à travers de la gaze, une écharpe, un dispositif spécial "conduit d'air", etc.

Avec les mâchoires serrées de la victime, il est nécessaire de prendre des mesures conformément au paragraphe 2.1.3, sous-paragraphe (04), car la respiration artificielle par la méthode du bouche à nez est pratiquée avec la bouche de la victime ouverte;

(07) en l'absence de respiration spontanée et en présence d'un pouls, la respiration artificielle peut être pratiquée en position « assise » ou « verticale » (sur un support, sur un mât, etc.) ;

(08) observer le deuxième intervalle entre les respirations artificielles (la durée de chaque respiration d'air est de 1,5 à 2 s) ;

(09) après restauration de la respiration spontanée chez la victime (déterminée visuellement par l'expansion de la poitrine), arrêtez la respiration artificielle et placez la victime dans une position latérale stable (la rotation de la tête, du torse et des épaules est effectuée simultanément).

2.2. Massage cardiaque externe.

2.2.1. Le massage cardiaque externe est pratiqué lors d'un arrêt cardiaque, caractérisé par :

(01) pâleur ou cyanose de la peau ;

(02) absence de pouls dans les artères carotides ;

(03) perte de conscience ;

(04) arrêt ou perturbation de la respiration (respirations convulsives).

2.2.2. Le massage cardiaque externe conducteur est nécessaire pour :

(01) allonger la victime sur une base plane et dure (sol, banc, etc.) ;

(02) se positionner à côté de la victime et (si une personne assiste) lui donner deux coups rapides et vigoureux en bouche-à-bouche ou bouche-à-nez ;

(03) placez la paume d'une main (généralement la gauche) sur la moitié inférieure du sternum (en reculant de 3 doigts transversaux au-dessus de son bord inférieur). Placez la paume de la seconde main sur la première. Les doigts ne touchent pas la surface du corps de la victime ;

(04) appuyez avec des secousses rapides (les bras sont tendus au niveau des articulations du coude) sur le sternum, en le déplaçant strictement verticalement vers le bas de 4 à 5 cm, avec une durée de pression ne dépassant pas 0,5 seconde. et avec un intervalle d'appui ne dépassant pas 0,5 s ;

(05) toutes les 2 respirations profondes, effectuez 15 compressions thoraciques (avec l'aide d'une personne) ;

(06) avec la participation de deux personnes en réanimation, effectuer le rapport "respiration-massage" de 1:5 (c'est-à-dire, après inspiration profonde, effectuer cinq pressions sur la poitrine) ;

(07) lors de la réanimation par une personne toutes les 2 minutes, interrompez le massage cardiaque pendant 2 à 3 secondes et vérifiez le pouls sur l'artère carotide de la victime ;

(08) à l'apparition d'un pouls, arrêter le massage cardiaque externe et poursuivre la respiration artificielle jusqu'à l'apparition d'une respiration spontanée.

3. Premiers secours en cas de blessure

3.1. Une plaie est une atteinte à l'intégrité de la peau, des muqueuses ou d'un organe.

3.2. Le secouriste doit se rappeler que :

(01) l'aide doit être fournie avec des mains proprement lavées avec du savon ou, si cela ne peut être fait, lubrifier les doigts avec de la teinture d'iode. Toucher la plaie elle-même, même avec les mains lavées, est interdit ;

(02) Ne lavez pas la plaie avec de l'eau ou des médicaments, remplissez-la d'iode ou d'alcool, couvrez de poudre, recouvrez d'onguents, mettez du coton directement sur la plaie. Tout ce qui précède peut interférer avec la cicatrisation des plaies, amenant de la saleté de la surface de la peau, provoquant ainsi sa suppuration ultérieure;

(03) ne retirez pas les caillots sanguins, les corps étrangers de la plaie (car cela peut provoquer des saignements) ;

(04) en aucun cas, des tissus ou des organes faisant saillie vers l'extérieur ne doivent être enfoncés à l'intérieur de la plaie - ils doivent être recouverts par le haut d'une gaze propre ;

(05) ne pas envelopper la plaie avec du ruban isolant ;

(06) avec des plaies étendues des membres, ils doivent être immobilisés (fixés immobiles).

3.3. Pour prodiguer les premiers soins en cas de blessures, vous devez :

(01) ouvrir l'emballage individuel dans la trousse de secours (sac) (selon les instructions imprimées sur son emballage) ;

(02) appliquer un pansement stérile sur la plaie (sans toucher la partie du pansement qui est appliquée directement sur la plaie) et la fixer avec un pansement ;

(03) en l'absence de trousse de toilette individuelle, utiliser un mouchoir propre, un chiffon propre, etc. ;

(04) en présence de désinfectants (teinture d'iode, alcool, peroxyde d'hydrogène, essence), il est nécessaire de traiter les bords de la plaie avec eux ;

(05) donner à la victime des antalgiques.

3.4. Si la plaie est contaminée par de la terre, il est nécessaire de consulter d'urgence un médecin (pour l'introduction d'anatoxine tétanique).

3.5. En cas de blessures modérées et graves, il est nécessaire d'amener la victime à un poste de secours ou à un établissement médical.

3.6. En cas de plaies pénétrantes de la cavité thoracique, il est nécessaire de transporter les victimes sur une civière en position "couchée" avec la tête relevée ou en position "semi-assise".

3.7. Avec des plaies pénétrantes de l'abdomen, il est nécessaire de transporter la victime sur une civière en position "couchée".

4. Premiers secours en cas de saignement

4.1. Le saignement est l'écoulement de sang d'un vaisseau à la suite d'une blessure ou d'une complication de certaines maladies.

4.2. Il existe les types de saignement suivants :

(01) capillaire - se produit avec des plaies superficielles, le sang suinte en minuscules gouttelettes. Pour arrêter le saignement, il suffit d'appuyer un tampon de gaze sur la zone blessée ou d'appliquer un pansement stérile légèrement compressé;

(02) veineux - le sang est rouge foncé, s'écoule en un flux régulier;

(03) artériel - sang de couleur écarlate, est projeté vers le haut par un jet pulsé (fontaine);

(04) mixte - se produit lorsque les veines et les artères saignent dans la plaie. Ceci est observé avec des plaies profondes.

4.3. Lorsqu'une veine est blessée sur un membre, ce dernier doit être soulevé puis un pansement stérile compressif doit être appliqué.

S'il est impossible d'arrêter le saignement avec la méthode ci-dessus, vous devez presser les vaisseaux sanguins sous le site de la plaie avec votre doigt, appliquer un garrot, plier le membre dans l'articulation ou utiliser une torsion.

4.4. Les saignements artériels peuvent être arrêtés, tout comme les saignements veineux. En cas de saignement d'une grosse artère (avec application insuffisante d'un pansement compressif), il est nécessaire d'appliquer un garrot au-dessus du site de saignement.

4.5. Après avoir appliqué un garrot ou une torsion, vous devez écrire une note indiquant l'heure de leur application et la mettre dans un bandage (sous un bandage ou un garrot).

4.6. Gardez le garrot appliqué pendant plus de 1,5 à 2,0 heures. n'est pas autorisé, car cela peut entraîner une nécrose du membre exsangue.

4.7. Si la douleur survient à la suite de l'imposition d'un garrot, cela est nécessaire pendant 10 à 15 minutes. décoller. Pour ce faire, avant de retirer le garrot, ils appuient avec un doigt sur l'artère par laquelle le sang coule vers la plaie; dissoudre le garrot doit être lent; après 10 à 15 minutes, le garrot est à nouveau appliqué.

4.8. Après 1 heure, même si la victime peut supporter la douleur du garrot, il doit encore être retiré pendant 10 à 15 minutes.

4.9. En cas d'hémorragie veineuse et artérielle modérée et grave, les victimes doivent être conduites dans un poste de secours ou dans tout établissement médical.

4.10. En cas de saignement de nez, la victime doit être assise, mettre une lotion froide sur l'arête du nez, presser les narines avec les doigts pendant 4 à 5 minutes.

Si le saignement ne s'arrête pas, il est nécessaire d'insérer soigneusement une gaze dense ou un coton-tige imbibé d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 3% dans la narine qui saigne, en laissant l'extrémité de la bande de gaze (coton) à l'extérieur, pour laquelle après 2,0 - 2,5 heures, vous pouvez retirer l'écouvillon.

S'il est impossible d'arrêter le saignement de la victime, il faut se rendre au poste de secours (en position "assise") ou lui appeler le personnel médical.

4.11. Les premiers soins pour les saignements mixtes comprennent toutes les activités ci-dessus : repos, froid, bandage compressif (garrot).

5. Premiers secours pour les brûlures

5.1. Les brûlures sont :

(01) thermique - causé par le feu, la vapeur, les objets chauds, la lumière du soleil, le quartz, etc. ;

(02) chimique - causé par l'action d'acides et d'alcalis ;

(03) électrique - causé par l'action d'un courant électrique.

5.2. Selon la gravité des brûlures sont divisés en:

(01) Brûlures au 1er degré - caractérisées par une rougeur et un gonflement de la peau ;

(02) brûlures au 2ème degré - des cloques se forment sur la peau ;

(03) Brûlures au 3ème degré - caractérisées par la formation de croûtes sur la peau suite à une nécrose des couches superficielles et profondes de la peau ;

(04) Brûlures au 4e degré - carbonisation des tissus cutanés, lésions des muscles, des tendons et des os.

5.3. Les premiers secours aux victimes de brûlures thermiques et électriques doivent :

(01) retirer la victime de la zone de la source de chaleur ;

(02) éteindre les parties brûlantes des vêtements (jeter tout chiffon, couverture, etc., ou étouffer la flamme avec de l'eau);

(03) donner à la victime des antalgiques ;

(04) mettre un pansement stérile sur les zones brûlées, en cas de brûlures étendues, recouvrir la surface brûlée d'une gaze propre ou d'un drap repassé ;

(05) pour les brûlures oculaires, appliquez des trempages froids à partir d'une solution d'acide borique (1/2 cuillère à café d'acide dans un verre d'eau);

(06) conduire la victime au poste de secours.

5.4. La personne qui prodigue les premiers soins pour les brûlures chimiques doit :

(01) si des particules solides de produits chimiques entrent en contact avec les zones affectées du corps, retirez-les avec un coton-tige ou un coton-tige ;

(02) rincez immédiatement la zone touchée à grande eau froide et propre (pendant 10 à 15 minutes) ;

(03) en cas de brûlures cutanées à l'acide, faire des lotions (pansements) avec une solution de bicarbonate de soude (1 cuillère à café de bicarbonate de soude par verre d'eau) ;

(04) en cas de brûlures cutanées avec alcali, faire une lotion (pansement) avec une solution d'acide borique (1 cuillère à café par verre d'eau) ou avec une solution faible d'acide acétique (1 cuillère à café de vinaigre de table par verre d'eau) ;

(05) si du liquide ou des vapeurs acides pénètrent dans les yeux ou la bouche, rincez-les abondamment à l'eau puis avec une solution de bicarbonate de soude (1/2 cuillère à café par verre d'eau) ;

(06) si des éclaboussures ou des vapeurs d'alcali pénètrent dans les yeux ou la bouche, rincer abondamment les zones concernées avec de l'eau puis avec une solution d'acide borique (1/2 cuillère à café par verre d'eau) ;

(07) si de l'acide ou de l'alcali pénètre dans l'œsophage, ne pas faire boire plus de 3 verres d'eau, se coucher et couvrir chaudement la victime;

(08) dans les cas graves, emmener la victime dans un centre médical ou tout établissement médical.

5.5. C'est interdit:

(01) toucher les zones brûlées du corps avec les mains ;

(02) lubrifier avec des onguents ou saupoudrer de poudres les zones brûlées de la peau et des muqueuses ;

(03) éclater des bulles ;

(04) éliminer les diverses substances adhérant au lieu brûlé (mastic, colophane, résines, etc.);

(05) arracher vêtements et chaussures de la zone brûlée.

6. Premiers secours en cas d'hypothermie générale et d'engelures

6.1. Les engelures sont des lésions tissulaires causées par une exposition à de basses températures.

6.2. En cas d'engelures légères (blanchissement et rougeur de la peau, pouvant aller jusqu'à la perte de sensibilité), le secouriste doit :

(01) déplacer la victime dans une pièce chaude dès que possible ;

(02) donner à la victime du thé chaud, du café, des plats chauds ;

(03) placez le membre gelé dans un bain chaud (cuve, seau) à une température de 20°C, en le portant à température pendant 20 à 30 minutes. jusqu'à 40°C (en cas de contamination, laver le membre avec du savon).

6.3. Avec une légère engelure de zones limitées du corps, ce dernier peut être réchauffé à l'aide de la chaleur des mains du secouriste.

6.4. En cas d'engelures sévères (apparition de cloques sur la peau, nécrose des tissus mous), le soignant doit :

(01) transférer d'urgence la victime dans une pièce chauffée;

(02) traiter la peau autour des cloques avec de l'alcool (sans les percer) ;

(03) mettre un pansement stérile sur la partie gelée ;

(04) donner à la victime du thé chaud, du café ;

(05) appliquer un réchauffement corporel général (enveloppements chauds, coussins chauffants, etc.);

(06) transporter la victime vers un poste de secours ou une structure médicale.

6.5. Il est interdit de frotter les parties gelées du corps avec de la neige, de l'alcool, d'appliquer un coussin chauffant chaud.

7. Premiers secours à la victime de l'action du courant électrique

7.1. Le secouriste doit :

(01) dégager la victime de l'action du courant électrique en respectant les précautions nécessaires (lors de la séparation de la victime des parties et fils sous tension, il est impératif d'utiliser des vêtements secs ou des objets secs qui ne conduisent pas le courant électrique) ;

(02) en 1 min. évaluer l'état général de la victime (détermination de la conscience, couleur de la peau et des muqueuses, respiration, pouls, réaction pupillaire);

(03) en l'absence de conscience, allonger la victime, déboutonner les vêtements, créer un apport d'air frais, amener un coton-tige imbibé d'une solution d'ammoniaque sur le nez, effectuer un réchauffement général ;

(04) si nécessaire (respiration très lente et spasmodique, pouls faible) débuter la respiration artificielle ;

(05) effectuer des mesures de réanimation (revitalisation) jusqu'à ce que la fonction des organes vitaux soit rétablie ou jusqu'à l'apparition de signes évidents de décès;

(06) si la victime vomit, tourner la tête et les épaules sur le côté pour évacuer le vomi;

(07) après réanimation, assurer le repos complet de la victime et appeler le personnel médical ;

(08) si nécessaire, transporter la victime sur une civière en décubitus ventral.

8. Premiers secours en cas de blessures : fractures, luxations, contusions, entorses

8.1. Les dommages violents au corps, causés par des influences extérieures, entraînant une altération de la santé, sont appelés traumatismes.

8.2. Les personnes grièvement blessées ne doivent pas être transportées avant l'arrivée d'un médecin ou d'une autre personne qualifiée, à moins qu'elles ne doivent être évacuées d'une zone dangereuse.

8.3. Une fracture est une rupture dans l'intégrité d'un os.

8.4. Les fractures sont caractérisées par :

(01) douleur aiguë (aggravée en essayant de changer de position) ;

(02) déformation osseuse (due au déplacement de fragments osseux) ;

(03) tuméfaction du foyer de fracture.

8.5. Il existe des fractures ouvertes (violation de la peau) et fermées (la peau n'est pas rompue).

8.6. Le soignant pour les fractures (luxations) doit :

(01) donner à la victime des antalgiques ;

(02) avec une fracture ouverte - arrêter le saignement, traiter la plaie, appliquer un pansement ;

(03) prévoir une immobilisation (création de repos) de l'os fracturé avec des attelles standards ou des matériaux disponibles (contreplaqué, planches, bâtons, etc.) ;

(04) en cas de fracture du membre, appliquer des attelles en fixant au moins deux articulations - l'une au-dessus, l'autre en dessous du site de fracture (le centre de l'attelle doit être au site de fracture);

(05) en cas de fractures (luxations) de l'épaule ou de l'avant-bras, fixer le bras blessé en position physiologique (plié au niveau de l'articulation du coude à un angle de 90°) en plaçant une boule de coton dense ou un bandage dans la paume, accrochant le bras au cou sur un foulard (bandage);

(06) en cas de fracture (luxation) des os de la main et des doigts à une attelle large (la largeur de la paume et une longueur depuis le milieu de l'avant-bras jusqu'au bout des doigts), bandez la main en mettant une boule de coton ou bandage dans la paume, accrocher la main au cou avec un foulard (bandage );

(07) en cas de fracture (luxation) du fémur, appliquer une attelle externe de l'aisselle au talon, et une attelle interne du périnée au talon (si possible, sans soulever le membre). Transporter la victime sur une civière ;

(08) en cas de fracture (luxation) des os de la partie inférieure de la jambe, fixez les articulations du genou et de la cheville du membre affecté. Transporter la victime sur une civière ;

(09) en cas de fracture (luxation) de la clavicule, mettre un petit coton dans l'aisselle (du côté de la blessure) et bander le bras plié à angle droit par rapport au corps ;

(10) en cas de lésion de la colonne vertébrale, avec précaution, sans soulever la victime, glissez sous son dos une planche large, un contreplaqué épais, etc. ou retourner la victime face contre terre sans plier le torse. Transport uniquement sur civière;

(11) pour les côtes cassées, bandez fermement la poitrine ou retirez-la avec une serviette en expirant;

(12) en cas de fracture des os du bassin, glisser une large planche sous le dos, mettre la victime en position "grenouille" (plier les jambes au niveau des genoux et les écarter, et rapprocher les pieds, mettre un rouleau de vêtements sous les genoux). Transportez la victime uniquement sur une civière;

(13) appliquez du "froid" sur le site de la fracture (bloc de glace en caoutchouc, bouteille d'eau froide, compresses froides, etc.) pour réduire la douleur.

8.7. Toute tentative de comparaison indépendante de fragments osseux ou de réduction de luxations est interdite.

8.8. En cas de traumatisme crânien (peuvent être observés : maux de tête, perte de conscience, nausées, vomissements, saignement des oreilles), il faut :

(01) allonger la victime sur le dos ;

(02) fixez la tête des deux côtés avec des rouleaux souples et appliquez un bandage serré ;

(03) s'il y a une plaie, appliquer un pansement stérile;

(04) mettre "froid" ;

(05) apporter la paix ;

(06) en cas de vomissement (inconscient), tourner la tête de la victime sur le côté.

8.9. En cas d'ecchymoses (caractérisées par une douleur et un gonflement au site de l'ecchymose), il faut :

(01) appliquer du froid sur le site de la blessure ;

(02) appliquer un bandage serré ;

(03) créer la paix.

8.10. Lors de l'étirement des ligaments, vous devez :

(01) réparer le membre blessé avec des bandages, des attelles, du matériel improvisé, etc.;

(02) fournir du repos au membre blessé ;

(03) appliquez du "froid" sur le site de la blessure.

8.11. Lors de la compression de la victime avec un poids, il faut:

(01) le libérer de la gravité ;

(02) apporter une assistance en fonction de l'avarie.

9. Premiers secours en cas de choc

9.1. Choc (insensibilité) - état du corps résultant d'une circulation, d'une respiration et d'un métabolisme altérés. Il s'agit d'une réaction grave du corps à une blessure, représentant un grand danger pour la vie humaine.

9.2. Les signes de choc sont :

(01) pâleur de la peau ;

(02) assombrissement (jusqu'à la perte) de la conscience ;

(03) sueurs froides ;

(04) pupilles dilatées ;

(05) accélération de la respiration et du pouls ;

(06) baisse de la tension artérielle ;

(07) dans les cas graves, il peut y avoir des vomissements, un teint cendré, une cyanose de la peau, des selles et des mictions involontaires.

9.3. Le secouriste doit :

(01) apporter l'assistance nécessaire, correspondant au type de blessure (arrêt du saignement, immobilisation du foyer de fracture, etc.) ;

(02) envelopper la victime dans une couverture en l'allongeant horizontalement, la tête légèrement baissée ;

(03) en cas de soif (hors blessures abdominales), donner de l'eau à boire à la victime ;

(04) appeler immédiatement une assistance médicale qualifiée ;

(05) transporter le blessé sur une civière à l'hôpital avec une extrême prudence.

10. Premiers secours en cas de pénétration de corps étrangers dans les organes et tissus humains

10.1. Si un corps étranger pénètre dans la gorge respiratoire, il faut :

(01) demander à la victime de faire plusieurs coups de toux brusques ;

(02) infliger 3 à 5 petits coups de pinceau sur la région interscapulaire avec la tête inclinée vers le bas ou en décubitus ventral ;

(03) saisir la victime par derrière en serrant les mains entre l'apophyse xiphoïde du sternum et le nombril et appliquer 3 à 5 pressions rapides sur l'abdomen de la victime.

10.2. Si un corps étranger (tache) pénètre dans l'œil, il est nécessaire de rincer l'œil avec un jet d'eau (à partir d'un verre à l'aide de coton ou de gaze), en dirigeant ce dernier du coin de l'œil (tempe) vers l'intérieur coin de l'oeil (vers le nez).

10.2.1. Ne vous frottez pas les yeux.

10.2.2. En cas de blessures graves, il est nécessaire de mettre un pansement stérile sur l'œil et d'amener d'urgence la victime à un poste de secours ou à un établissement médical.

10.3. Lorsque des corps étrangers pénètrent dans les tissus mous (sous la peau, les ongles, etc.), il faut :

(01) retirer le corps étranger (s'il est certain que cela peut être fait) ;

(02) traiter le site d'injection du corps étranger avec une solution iodée ;

(03) appliquer un pansement stérile.

11. Premiers secours en cas d'empoisonnement

11.1. En cas d'intoxication par des gaz (acétylène, monoxyde de carbone, vapeurs d'essence, etc.), les victimes ressentent : maux de tête, "cognements dans les tempes", "bourdonnements d'oreilles", faiblesse générale, vertiges, somnolence ; dans les cas graves, il peut y avoir un état excité, une insuffisance respiratoire, des pupilles dilatées.

11.1.1. Le soignant doit :

(01) retirer ou évacuer la victime de la zone gazée ;

(02) détacher les vêtements et laisser entrer l'air frais ;

(03) allonger la victime jambes relevées (en cas d'intoxication au monoxyde de carbone, strictement à l'horizontale) ;

(04) couvrir la victime avec une couverture, des vêtements, etc.;

(05) apporter un coton-tige imbibé d'une solution d'ammoniaque au nez de la victime;

(06) faire boire beaucoup de liquide;

(07) lorsque la respiration s'arrête, commencer la respiration artificielle ;

(08) appeler d'urgence une assistance médicale qualifiée.

11.2. En cas d'empoisonnement au chlore, il faut :

(01) rincer les yeux, le nez et la bouche avec une solution de bicarbonate de soude (1/2 cuillère à café par verre d'eau);

(02) faire boire de l'eau tiède à la victime;

(03) envoyer la victime au poste de secours.

11.3. En cas d'intoxication par des aliments avariés (maux de tête, nausées, vomissements, douleurs abdominales, faiblesse générale pouvant survenir), il faut :

(01) faire boire à la victime 3 à 4 verres d'eau ou une solution rose de permanganate de potassium, suivis d'induction de vomissements ;

(02) répéter le lavage 2 à 3 fois ;

(03) donner à la victime du charbon actif (comprimés) ;

(04) faire boire du thé chaud à la victime ;

(05) allonger et couvrir chaudement la victime;

(06) en cas d'insuffisance respiratoire et d'arrêt cardiaque, commencer la respiration artificielle et le massage cardiaque externe ;

(07) conduire la victime au poste de secours.

11.4. Premiers secours en cas d'intoxication par des substances caustiques.

11.4.1. En cas d'intoxication par des acides forts (sulfurique, chlorhydrique, acétique) et des alcalis forts (soude caustique, potassium caustique, ammoniac), des brûlures de la muqueuse de la cavité buccale, du pharynx, de l'œsophage et parfois de l'estomac se produisent.

11.4.2. Les signes d'empoisonnement sont les suivants : douleurs intenses dans la bouche, le pharynx, l'estomac et les intestins, nausées, vomissements, étourdissements, faiblesse générale (jusqu'à l'évanouissement).

11.4.3. En cas d'intoxication acide, vous devez :

(01) donner à la victime à l'intérieur toutes les 5 minutes une cuillère à soupe de solution de soude (2 cuillères à café par verre d'eau) ou 10 gouttes d'ammoniaque diluées dans de l'eau ;

(02) faire boire à la victime du lait ou des blancs d'œufs secoués dans de l'eau;

(03) si la respiration est perturbée, pratiquer la respiration artificielle ;

(04) conduire la victime au poste de secours.

11.4.4. En cas d'empoisonnement par un alcali caustique fort, la victime doit :

(01) boire peu à peu de l'eau froide acidifiée avec de l'acide acétique ou citrique (2 cuillères à soupe de solution de vinaigre à 3 % par verre d'eau) ;

(02) verser à l'intérieur de l'huile végétale ou du blanc d'œuf agité avec de l'eau;

(03) appliquer un pansement à la moutarde sur la région épigastrique ;

(04) conduire la victime au poste de secours.

12. Premiers secours en cas d'évanouissement, de chaleur et d'insolation

12.1. L'évanouissement est une perte de conscience soudaine et de courte durée (de quelques secondes à quelques minutes).

12.1.1. L'évanouissement peut survenir à la suite de: peur, douleur intense, saignement, changement brusque de position du corps (de l'horizontale à la verticale, etc.).

12.1.2. En cas d'évanouissement, la victime est observée: sueur abondante, extrémités froides, pouls faible et fréquent, respiration affaiblie, pâleur de la peau.

12.1.3. Lorsque vous prodiguez les premiers soins en cas d'évanouissement, vous devez :

(01) allonger la victime sur le dos, baisser la tête, lever les jambes ;

(02) détacher les vêtements et laisser entrer l'air frais ;

(03) mouiller le visage avec de l'eau froide ;

(04) apporter un coton-tige imbibé d'une solution d'ammoniaque au nez;

(05) tapoter légèrement sur les joues ;

(06) après avoir retiré la victime de l'évanouissement, lui donner du thé fort, du café ;

(07) en cas d'évanouissements répétés, faire appel à une assistance médicale qualifiée ;

(08) transporter le blessé sur une civière.

12.2. Le coup de chaleur et l'insolation surviennent à la suite d'une surchauffe importante du corps et, par conséquent, d'un afflux important de sang vers le cerveau.

12.2.1. La surchauffe est facilitée par: température ambiante élevée, humidité élevée, vêtements imperméables (caoutchouc, bâche), travail physique pénible, violation du régime d'alcool, etc.

12.2.2. La chaleur et l'insolation se caractérisent par : faiblesse générale, sensation de chaleur, rougeur de la peau, transpiration abondante, palpitations (pouls 100-120 battements par minute), vertiges, maux de tête, nausées (parfois vomissements), fièvre jusqu'à 38-40° C Dans les cas graves, confusion ou perte totale de conscience, délire, crampes musculaires, troubles respiratoires et circulatoires sont possibles.

12.2.3. Pour la chaleur et les coups de soleil, vous devez :

(01) déplacer immédiatement la victime dans une pièce fraîche ;

(02) allonger la victime sur le dos en plaçant un oreiller sous sa tête (rouleau de vêtements, etc.) ;

(03) enlever ou détacher les vêtements ;

(04) humidifiez la tête et la poitrine avec de l'eau froide;

(05) mettre des compresses froides ou de la glace sur la tête (front, région pariétale, occiput), régions inguinales, sous-clavières, poplitées, axillaires (lieux de concentration de nombreux vaisseaux) ;

(06) tout en restant conscient, faire boire du thé froid fort ou de l'eau froide salée ;

(07) en cas de troubles respiratoires et circulatoires, effectuer l'ensemble des mesures de réanimation (respiration artificielle et massage cardiaque externe).

13. Premiers secours en cas de douleur et de convulsions

13.1. Pour les douleurs dans la région du cœur, en aidant la victime, vous devez :

(01) créer une paix complète ;

(02) allonger le patient et relever la tête ;

(03) donner (sous la langue) un comprimé de validol, nitroglycérine, sédatifs ;

(04) faire appel en urgence à une assistance médicale qualifiée ;

(05) si la douleur persiste, transport sur civière.

13.2. Pour les douleurs abdominales non liées à l'alimentation ou à la boisson, le secouriste doit :

(01) allonger la victime horizontalement ;

(02) mettre du "froid" sur l'abdomen ;

(03) exclure : activité physique, prise de liquides, nourriture par la victime ;

(04) faire appel en urgence à une assistance médicale qualifiée ;

(05) en cas de douleur intense, transporter la victime au poste de secours ou à l'établissement médical sur une civière.

13.3. Lors d'une crise (pouvant s'accompagner d'une perte de conscience, de mousse sur les lèvres, d'une respiration sifflante, d'une miction involontaire), le secouriste doit :

(01) soutenir la tête du patient ;

(02) insérer un pansement, une cuillère, etc. dans la cavité buccale (entre les dents);

(03) exempt de vêtements la zone du cou et de la poitrine ;

(04) appliquer une compresse froide sur le front;

(05) après la fin de la crise, mettre le patient en position « sur le côté » ;

(06) faire appel en urgence à une assistance médicale qualifiée ;

(07) effectuer le transport sur civière.

14. Premiers secours en cas de noyade

14.1. Après avoir sorti la victime de l'eau, le secouriste doit :

(01) mettre la victime à plat ventre sur un genou plié de manière à ce que la partie inférieure de la poitrine repose dessus et que le haut du corps et la tête pendent;

(02) avec une main appuyer sur le menton ou relever la tête (de façon à ouvrir la bouche) et avec une pression vigoureuse (plusieurs fois) sur le dos avec l'autre main pour aider à évacuer l'eau;

(03) après avoir arrêté l'écoulement de l'eau, allonger la victime sur le dos et lui nettoyer la bouche ;

(04) commencer la respiration artificielle ;

(05) en l'absence de pouls, pupilles dilatées, effectuer un massage cardiaque externe;

(06) en cas de respiration, porter au nez un morceau de coton imbibé d'une solution d'ammoniaque;

(07) lorsqu'elle est consciente, donner à boire à la victime une teinture de valériane (20 gouttes dans 1/2 tasse d'eau);

(08) changer la victime en vêtements secs, lui donner du thé fort;

(09) garder la victime au chaud;

(10) offrir à la victime un repos complet;

(11) demander une assistance médicale qualifiée.

15. Premiers secours en cas de morsure

15.1. Avec les piqûres d'insectes venimeux et de serpents apparaissent: vertiges, nausées, vomissements, sécheresse et goût amer dans la bouche, pouls rapide, essoufflement, somnolence (dans les cas particulièrement graves, il peut y avoir des convulsions, une perte de conscience et un arrêt respiratoire) .

15.2. Une douleur brûlante, une rougeur et un gonflement de la peau se produisent au site de la morsure.

15.3. Le secouriste doit :

(01) allonger la victime en position horizontale ;

(02) mettre un pansement stérile sur la plaie (de préférence avec de la glace);

(03) fixer le membre atteint en le bandant à une attelle de service (moyen improvisé) ou au corps ;

(04) donner à la victime une grande quantité de liquide (partiellement), 15 à 20 gouttes de teinture de valériane dans 1/2 tasse d'eau ;

(05) pour les morsures de serpents venimeux (surtout les cobras), dans les premières minutes, appliquer un garrot sur le membre au-dessus de la morsure ;

(06) surveiller l'état de la victime ;

(07) dans les cas graves, faire appel d'urgence à une assistance médicale qualifiée ;

(08) transporter la victime en position couchée.

15.4. C'est interdit:

(01) cautériser le site de la morsure ;

(02) donner de l'alcool à la victime ;

(03) aspirer le poison de la plaie.

15.5. Le secouriste en cas de morsure d'animal doit :

(01) traiter la peau autour de la plaie (égratignure) avec une solution de teinture d'iode ;

(02) appliquer un pansement stérile sur la plaie;

(03) envoyer (accompagner) la victime dans une structure médicale.

16. Transport des blessés

16.1. Le transport de la victime doit être aussi rapide, sûr et doux que possible.

16.2. Selon le type de blessure et les moyens disponibles (personnel, improvisé), le transport des victimes peut s'effectuer de différentes manières, entretien, réalisation, transport par transport.

16.3. Le transport des blessés vers le haut ou vers le bas doit toujours se faire la tête haute.

16.4. Il est nécessaire de coucher la victime sur une civière du côté opposé à la partie blessée du corps.

16.5. Lors d'un transport sur civière, vous devez :

(01) s'assurer que la victime est dans une position correcte et confortable;

(02) de sorte que lorsqu'ils sont portés sur les mains, les assistants se "décalent" ;

(03) soulever et placer la personne blessée sur la civière de concert (sur commande);

(04) en cas de fractures et de blessures graves, ne portez pas la victime sur la civière sur vos mains, mais placez la civière sous la victime (le foyer de fracture doit être soutenu).

16.6. La position correcte des victimes pendant le transport :

(01) la position "couché sur le dos" (la victime est consciente). Recommandé pour les plaies de la tête, de la colonne vertébrale, des membres ;

(02) position "allongé sur le dos jambes fléchies au niveau des genoux" (mettre un rouleau sous les genoux). Recommandé pour les plaies ouvertes de la cavité abdominale, pour les fractures des os du bassin ;

(03) la position "couché sur le dos avec les membres inférieurs relevés et la tête baissée". Recommandé pour les pertes de sang importantes et les chocs ;

(04) position couchée. Recommandé pour les blessures à la colonne vertébrale (inconscient);

(05) "position semi-assise jambes tendues". Avec des blessures au cou et des blessures importantes des membres supérieurs;

(06) "position semi-assise jambes fléchies" (mettre un rouleau sous les genoux). Avec des lésions des organes génito-urinaires, une occlusion intestinale et d'autres maladies soudaines, des lésions de la cavité abdominale et des lésions de la poitrine ;

(07) position "sur le côté". Recommandé pour les blessures graves, lorsque les victimes sont inconscientes ;

(08) "position assise". Recommandé pour les blessures légères du visage et des membres supérieurs.

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