Bibliothèque technique gratuite SAGESSE DE NOËL
"Для Бога все прекрасно и справедливо; люди же одно признали несправедливым, другое - справедливым"
Sans fumier et sans humidité, les fleurs ne poussent pas.
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Phraseologie aléatoire : Signification:
Que faisaient les féministes de leurs soutiens-gorge ?
Un petit groupe de manifestants a piqueté le spectacle avec des slogans provocateurs tels que "Évaluons-nous en tant qu'êtres humains" et "Regardez cette mignonne : elle gagne de l'argent avec sa propre viande". Ils ont amené un mouton vivant avec eux et l'ont couronné Miss America, puis ont jeté leurs talons aiguilles, soutiens-gorge, bigoudis et pinces à sourcils dans la poubelle Liberty. Mais voici quelque chose, et les soutiens-gorge des manifestants n'ont pas été brûlés à coup sûr. Oui, ils le voulaient, mais la police a déconseillé de faire un feu sur une terrasse en bois, invoquant un risque d'incendie. Le mythe du brûlage de soutien-gorge a commencé avec un article d'une jeune journaliste américaine du New York Post nommée Lindsey van Gelder. En 1992, elle a accordé une interview au magazine féminin Ms. : "Oui, j'évoquais avec ravissement que les manifestants allaient brûler leurs soutiens-gorge, porte-jarretelles et autres sous-vêtements dans la poubelle... Cependant, l'éditeur qui a proposé le titre de l'article a décidé d'aller encore plus loin et les a appelés "brûleurs de soutien-gorge"". Le titre suffisait. Des journalistes à travers l'Amérique ont saisi l'idée sans prendre la peine de lire l'article lui-même. Van Gelder a créé une véritable frénésie de journaux.
Même des publications aussi consciencieuses que le Washington Post sont tombées dans le piège. Ils ont même identifié des membres du National Women's Rights Group comme ceux qui auraient "brûlé leurs sous-vêtements lors d'une manifestation à Atlantic City lors du récent concours de Miss America". Aujourd'hui, ce cas est utilisé comme un exemple classique dans l'étude de la naissance des mythes modernes.
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